jeudi 24 juillet 2014

La deuxième fois

La première fois qu’on vit quelque chose, on a toujours l’impression que jamais plus on ne vivra une telle réalité de façon aussi intense. Ceci nous pousse souvent à repousser nos limites pour rechercher ce sentiment fort de nouveauté. Mais retenter une expérience, n’est-ce pas aussi le moyen de progresser en se basant sur des acquis?

Un de nos symboles routiers favoris depuis le début du voyage est une petite vague bleue qui accompagne les routes côtières de la Wild Atlantic Way, un ensemble de SUPERBES trajets à proximité de l’Océan nious ayant offert certains des plus beaux panorama de l’Irlande. Cette journée n’allait pas diverger de cette tendance alors qu’elle débuta par une visite impromptue à la plage!
Contrairement aux plages européennes généralement composées de sables mais surtout de galets, celle-ci diffère puisqu’elle était recouverte de coraux de mer et de coquillages, à perte de vue! Ce fut une magnifique occasion pour ajouter quelques spécimens à notre collection ainsi qu’à l’arbre généalogique de Monsieur Coquillage, probablement empoussiéré à Rosemont!
Ces fameuses routes de campagnes vont grandement me manquer la semaine prochaine sur les voies beaucoup trop larges et bien entretenues du Québec. Comment décrire l’expérience à un néophyte? Pavée large comme une mini-Cooper, deux cyclistes à gauche et un tracteur à droite, la routine habituelle quoi!
Mais LA chose dont je ne me tannerai jamais, ce sont ces merveilleux paysages de carte postale, des animaux en bordure de la route, des collines à perte de vue, la beauté dans sa plus pure expression!
À priori, quand on cherche un endroit, on se fit aux indications routières sur les panneaux. Dans le Connemara, celles-ci sont uniquement en gaélique alors si vous souhaitez vous rendre à la plage, allez-y d’instinct en cherchant le chemin qui a l’air de mener sur le bord de l’eau ou débrouillez-vous avec ca!
Le premier arrêt à la plage aux millions de coraux était improvisé, mais pas le second dans la Dog Bay de par sa forme en os qu’on donne généralement à un chien. Y git une MAGNIFIQUE plage de sable fin au milieu d’une dune et une eau bleu azure. Avec le Soleil, on se serait cru sur une plage des Caraïbes jusqu’à ce qu’on touche l’eau, FREETTTTTEEEE! La fiancée de mon cœur a eu le courage de faire trempette, ce que j’ai limité à mes deux chevilles frissonnantes!
Nous nous sommes arrêté à Round Stone, un charmant village de pêcheurs de homard, pour luncher. Question de faire une lente transition vers un menu santé pour notre retour en sol québécois, nous avons opté pour une salade de poulet dégustée en regardant la mer!
On ne peut pas s’habituer à côtoyer ces superbes lacs entre des collines rocheuses, des moutons DIRECTEMENT sur la route ou de ces maisons à toît de chaume, moyen d’isolation à base de paille qui faisait office de recouvrement au Moyen-âge et qu’on croise encore fréquemment ici!
Il y a trois jours, nous sommes tombés en amour avec la ville de Galway. Nous avons donc décidé d’y repasser une seconde fois pour goûter pleinement à tout son charme! Et quoi de plus charmant que de prendre une petite pinte de Guinness en apéro en se rendant compte que ça fait un mois qu’on est parti de la maison sans son rasoir!
J’adore la décoration hétéroclite des Pub où chacun rivalise d’originalité en plaçant des objets en tout genre pour créer une ambiance éclectique. Tout est également sujet à devenir une place assise, comme un trou dans le mur par exemple!
Notre second tour d’horizon de Galway nous aura permis de la voir resplendir, autant sous la pluie que le Soleil. Il était plutôt inusité de trouver des jeunes gens en train de trinquer sous les Spanish arcs, structure construite par les Espagnols dans les années 1530 et qui servait d’accueil dans le port de la ville ou trouver des pêcheurs sur la Corrib River!
Pour se protéger de la petite averse, nous avons écouté les savants conseils d’un de mes anciens élèves, Gabriel Boisvert, et nous nous sommes rendu au Pub The Quays, un des plus connus de la ville! J’ai été fort impressionné par cette deuxième décoration dans la journée, particulièrement d’un trompe l’œil assez convainquant!
Pour clore ce second acte à Galway, nous sommes retourné chez Riordan’s, le restaurant que nous avions tant aimé! Une formule gagnante avec plat principal, dessert et café pour 15 Euros, imbattable! Et pourquoi ne pas retourner à nos anciens amours avec la Sheperd’s pie encore une fois? Comme conclusion, la tarte aux pommes et le gâteau au fromage et Bailey’s, un doublé mémorable!
Oui, occasionnellement, il est agréable de sortir de l’ordinaire. Mais retomber dans ses « veilles » habitudes, un peu comme enfiler une vieille paire de pantoufles confortables, chaudes et réconfortantes en lieu et place de nouvelles chaussures sentant encore le cuir neuf mais qui ne sont pas cassées, c’est tout aussi agréable. Bye bye Galway, je t’ai beaucoup aimé, à la prochaine, une troisième fois…

1 commentaire:

amandine a dit…

Moi aussi je suis littéralement tombée en amour avec Galway !!! Et c ce pub la que je voulait vous dire de visiter en face de l'auberge de jeunesse et du fish n chips et avec le bonhomme en papier mâcher qui monte et qui a plein de mots sur le corps ilest malade ce pub c mon ppréféré a Galway !!!!